La naine

La naine

Première apparition à l'épisode 4.

La naine a subi durant toute son enfance le joug d'un père extrêmement conservateur, un des derniers nains encore mineurs qui luttait de toute ses forces contre l'utilisation de foreuses automatiques et autres machines qui "enlèvent aux honnêtes travailleurs le réconfort qu'apporte une bonne bière après une dure journée de labeur accompli avec l'attention et la déférence dont seul un être de chair et de poils est capable". Lorsqu'il rentrait de la mine, il accordait plus d'attention à sa boisson qu'à sa fille, puis, après avoir vidé sa bière (et les suivantes) il était de toute façon trop ivre pour s'occuper d'elle. Le seul réconfort qu'elle pouvait espérer obtenir venait de sa mère qui aimait beaucoup sa "jolie petite fifille". En effet la naine n'a fréquenté que très peu d'autres personnes, son père ne voulant pas pervertir sa petite, il la coupait de tout contact avec un autre homme (ou individu masculin en général) que lui et préférait ne pas la voir avec des filles inconnues. La petite n'a donc jamais su si ses grands-pères étaient morts ou si on les lui cachait, n'a jamais su si elle avait des oncles ou des cousins, et a passé sa scolarité dans une des rares écoles encore non-mixtes.
Ce n'est qu'à son entrée à l'université (ou elle comptait apprendre le droit) qu'elle prit conscience que la gent masculine ne se résume pas à une bande de rustres alcooliques parlant fort mais compte également de doux et charmants garçons blonds (une teinte capillaire qui l'a toujours fascinée). Mais la réalité lui apparut en face, les mensonges éhontés de sa mère furent révélés au grand jour : la naine n'a aucun atout esthétique (certains la prenaient même pour un garçon ce qu'elle a en horreur depuis).
Abattue par ses échecs en matière de séduction elle se réorienta vers un métier qui la mettrait au contact de la seule catégorie de personnes avec qui elle savait exactement comment s'y prendre (les pochards) : tavernière.
Et ça marche ! Elle est à présent gérante de la taverne la plus appréciée de Mithran Dalian.
Personne ne l'appelle par son prénom puisque personne ne le connaît : On ne demande pas son nom à une dame malotru ! (inutile donc de lui demander son âge).


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1 commentaire

WÉÉÉÉÉÉÉÉÉ! ^^ ^^ ^^
TA RÉUSSI À LA REFAIRE!
par Luigi, le 19/04/2010 à 18h12